Douleurs dorsales et métier physique : ce que votre dos essaie de vous dire

On n’en parle pas assez, et pourtant… les douleurs de dos sont devenues les compagnes silencieuses de nombreuses femmes qui exercent un métier physique. Femme de chambre, esthéticienne, coiffeuse, auxiliaire de vie, aide-soignante, vendeuse… Ce sont souvent des métiers de cœur, mais aussi des métiers de corps.

👉 Rester debout des heures, porter des charges, se pencher sans cesse, effectuer des gestes répétitifs... Le dos encaisse. Et bien souvent, on s’y habitue. Jusqu’au jour où une tension devient constante, un élancement se fait sentir, ou le simple fait de se lever devient une lutte contre soi-même.

Ce n’est pas "juste un mal de dos"

Le corps parle, et il le fait à sa manière. Une douleur dorsale chronique n’est pas anodine. Elle peut être le signe :

  • D’un déséquilibre postural

  • D’un manque de récupération musculaire

  • D’une surcharge émotionnelle accumulée dans le corps

  • D’un épuisement profond, que l’on ignore trop souvent

Le plus triste ? Beaucoup finissent par trouver cela "normal".

Revenir à l’essentiel : écouter, comprendre, prévenir

Le dos est une mémoire. Il garde en lui les gestes, les tensions, les non-dits. Il mérite qu’on le considère autrement.

Dans le quotidien, il existe de petits gestes puissants pour prendre soin de son dos :

  • S’étirer doucement au réveil

  • Prendre conscience de sa posture, notamment dans les moments de tension

  • Respirer profondément pour relâcher les trapèzes

  • S’autoriser, ne serait-ce que 10 minutes, un moment de pause en conscience

Prendre soin de son dos, c’est souvent le début d’un retour à soi.

Et si on changeait de regard ?

Ce n’est pas un luxe. Ce n’est pas un caprice. C’est un besoin profond. Prendre soin de son dos, c’est s’offrir une chance de durer dans son métier. C’est dire "je compte", même dans le tumulte du quotidien.

Précédent
Précédent

La Madérothérapie : un art du bois entre traditions anciennes et renaissance colombienne